Le futur réseau de métro automatique autour de la capitale comptera 200 kilomètres de lignes et 68 gares. Son déploiement est l’occasion de réaménager la ville en créant des quartiers de gare mixtes, accessibles et durables, dans lesquels piétons et cyclistes auront toute leur place.
La conception de ces projets se fait selon une approche environnementale et maîtrisée de l’urbanisme (construction à faible impact carbone, sobriété des bâtiments, pérennité des projets…). Pas moins de 70 % des projets immobiliers seront réalisés en matériaux biosourcés dont 50 % en bois, soit une réduction de 150 000 à 200 000 tonnes de CO2. Une place importante sera donnée à la nature pour préserver la biodiversité et 40 % des surfaces dédiées à l’immobilier seront éco-aménageables : création de balcons, terrasses, jardins en pleine terre… Enfin 80 % des logements bénéficieront d’un espace extérieur privatif.
Un guide pour agir
Dans la continuité des actions environnementales fortes prises pour la réalisation du Grand Paris Express, la Société du Grand Paris a rassemblé, dans le référentiel environnemental et sociétal des projets urbains et immobiliers de la Société du Grand Paris, un ensemble de mesures ambitieuses garantissant, pour chacun de ses projets immobiliers à venir, la place de la nature en ville, des alternatives à l’usage de l’automobile, la construction à faibles impacts carbone et l’amélioration de la qualité du bâti.
Ce référentiel a aussi pour objectif d’établir un cadre d’intervention suffisamment souple, au plus près des usages vécus et à venir, pour que les quartiers de gare deviennent des lieux où s’expérimentent différentes manières d’habiter, de travailler ou de se déplacer en ville. Il pourra évoluer selon les retours d’expériences obtenus pour chaque opération, mais aussi en adéquation avec les règles d’urbanisme définies par les documents cadres des collectivités.