Rassemblant les principaux acteurs de la construction et de l’aménagement bas carbone, le Sibca reflète leur dynamisme et leur sens de l’innovation. Ces décideurs s’engagent à passer concrètement à l’immobilier de demain.
Vous coorganisez, avec l’Association BBCA, le Sibca, le premier Salon de l’Immobilier Bas Carbone : pourquoi avoir choisi ce thème ?
Nous avons choisi un sujet d’actualité et primordial pour l’immobilier, un secteur en pleine mutation et dans l’obligation de passer toutes les étapes du bas carbone pour répondre aux exigences de la loi RE2020.
Il s’agit donc d’un vrai sujet que nous avons souhaité porter et mettre en avant avec l’association BBCA compte tenu de son expertise dans ce domaine, alliée à celle de France Conventions, expert en organisation de salons professionnels et grand public. En ce qui me concerne, je viens du secteur de l’immobilier, en tant qu’ancienne directrice des ventes France du MIPIM. J’ai porté haut et fort les couleurs françaises – qu’il s’agisse d’acteurs privés ou publics – parmi 90 pays et connais leur excellence et leur exigence qui constituent une référence dans le monde entier. Nous avons choisi pour cette première édition de mettre en lumière les leaders de la construction et de l’immobilier (collectivités, industriels, promoteurs, architectes, cabinets d’étude, certificateurs…) pour montrer qu’ils sont performants et inspirants, et que nous sommes déjà, aujourd’hui, dans l’acte de construire et d’aménager bas carbone grâce à de vraies stratégies : ce sont donc leurs projets et leurs belles réalisations que nous avons envie de montrer sur ce salon.
Quels seront les temps forts du salon ?
Il y aura de grands débats avec des personnalités : Jean Jouzel, Laurent Morel, Jean-Michel Wilmotte, Bernard Mounier, Guillaume Poitrinal, Olivier Saguez, viendront s’exprimer. Quant aux exposants, ils seront 150 : nous les avons sélectionnés pour la qualité de leurs projets et après nous être assurés que ces derniers étaient bas carbone. Nous avons donc été très attentifs sur ce point. Ils ont de belles histoires à raconter, ce qui fait également partie des points forts du salon : ils viendront partager leurs retours d’expérience sur leurs réalisations bas carbone, que ce soit à l’échelle d’un bâtiment ou d’un quartier. Nous aurons également des annonces de lancement par des acteurs privés : conférences de presse, lancements de marque… Enfin les aménageurs nous réservent des avant-premières sur des opportunités foncières ou des challenges, l’idée étant que ce salon permette à l’écosystème maître d’ouvrage-maître d’oeuvre de se retrouver et ensemble, d’aller plus loin.
Qui sont vos exposants et, à votre avis, qu’attendent-ils du salon ?
Le fait, pour les exposants, d’avoir été choisis, est important en termes d’image et de réputation : ce sont les meilleurs et leur présence a un effet de rayonnement. Ils souhaitent aussi être les plus inspirants pour ceux qui visitent le salon ou n’ont pas pu exposer cette année et viennent y chercher de futurs partenaires.
Enfin ils en attendent de nouvelles opportunités en rencontrant les acteurs des territoires et les aménageurs afin de construire et d’aménager bas carbone. Il s’agit aussi de découvrir de nouvelles solutions qui fonctionnent, sont duplicables et ne demandent qu’à se développer. Ces solutions – françaises pour la plupart – sont portées par des industriels ou même des startups qui proposent de nouveaux matériaux biosourcés et de nouvelles solutions gros oeuvre et second oeuvre intégrées. Il y a eu un élan pour la transition écologique avec la COP21 et celui-ci s’est aujourd’hui transformé en une véritable volonté de passer à l’action. C’est en partageant bonnes pratiques et solutions que nous pourrons aller de l’avant, avec des choses très concrètes. Il s’agit donc de fédérer et de concrétiser l’engouement à partir de cet événement. Quel pourrait être le profil des visiteurs ? Nous attendons 3 500 participants : futurs partenaires, ce sont essentiellement des professionnels et des élus mais aussi des utilisateurs finaux et des investisseurs.
La journée du 24 septembre sera dédiée à la formation, l’emploi et le recrutement. Pourquoi est-ce important ?
En effet, la journée Talents du samedi 24 septembre sera dédiée à la formation, l’emploi et le recrutement. Une vingtaine de grandes écoles ont déjà confirmé leur venue, notamment les écoles d’architecture ENSA Paris-Malaquais, ENSA Paris- Val de Seine, ENSA Paris-La Villette, ENSA Paris-Est, ENSAPL, ENSAS, et les écoles d’ingénieurs Centrale Lille, ESPI, Institut Supérieur de l’Environnement de Versailles, Université Gustave Eiffel. Nos écoles partenaires feront du Grand Palais Éphémère un point de rencontre incontournable entre étudiants (bac+5, bac+6), diplômés et actifs qui viendront s’inspirer des perspectives d’avenir qu’offre le bas carbone et rencontrer les DRH et responsables RSE des leaders du secteur.
La date de la deuxième édition du Sibca a-t-elle déjà été fixée ?
Nous l’annoncerons pendant le salon, mais il est déjà certain qu’une deuxième édition se tiendra en 2023 à la même période.